Le Territoire de Kalehe est en proie à une insécurité croissante, endeuillant sa population déjà éprouvée. Alors que la douleur des familles des plus de 600 victimes du naufrage tragique survenu le 3 octobre 2024 est encore vive, un nouvel acte de violence a frappé la région.
En effet, le lundi 7 octobre 2024, M. FIKIRI KADOKE Frédéric, surnommé BEYI YA GOMA, un commerçant respecté de Bushushu, a été tragiquement tué par des éléments du groupe armé EPLC, dirigé par M. MUSA KANGENDO, un colonel autoproclamé. L’incident s’est produit à Karongo, dans le village de Chofi, au sein du Groupement de Mbinga-sud, Chefferie de Buhavu. Ce nouvel assassinat souligne l’escalade de la violence et l’impunité qui règnent dans notre Territoire.
Face à cette situation devenue monnaie courante, la population de Kalehe appelle instamment à des mesures concrètes. Le DDH Delphin BIRIMBI, Président du Bureau de Coordination du Cadre de Concertation Territorial de la Société Civile de Kalehe (CCTSC Kalehe) et Coordinateur Principal de l’Organisation Ensemble pour la Promotion des Droits Humains (EPDH Asbl), exhorte la Justice Militaire du Sud-Kivu à sanctionner tous les malfaiteurs responsables de ces actes de violence.
Par ailleurs, il est crucial que le Gouvernement Congolais prenne des mesures pour cantonner ses éléments militaires loin des civils afin de protéger la population innocente. La sécurité des citoyens doit être une priorité absolue, et des actions palpables doivent être entreprises pour restaurer la paix et la sécurité dans la région.
La communauté internationale et les acteurs locaux sont appelés à soutenir ces initiatives pour assurer un avenir meilleur et plus sûr pour le Territoire de Kalehe.
Citoyen Journaliste