Bukavu, 30 août 2024 – Le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, a pris une décision ferme pour lutter contre la propagation du monkeypox, en interdisant l’automédication et d’autres pratiques néfastes dans toute la province. Cette annonce vise à limiter les décès liés à cette maladie et à éviter de compliquer le tableau clinique des patients.
Dans un communiqué diffusé récemment, le gouverneur a appelé la population à renoncer à l’automédication, soulignant que de telles pratiques peuvent aggraver l’état de santé des malades et mener à des conséquences tragiques.
« J’appelle la population à ne pas recourir à l’automédication et à d’autres pratiques néfastes susceptibles de compliquer le tableau clinique des malades et conduire au décès de nos compatriotes. J’exhorte également nos services techniques à intensifier la sensibilisation au respect des gestes barrières et des mesures de prévention. Ensemble, protégeons-nous et protégeons les autres », a-t-il déclaré.
À l’approche de la rentrée scolaire, le gouverneur a également invité les responsables des établissements scolaires à renforcer les mesures d’hygiène afin de freiner la propagation du monkeypox parmi les élèves.
Il est important de rappeler que depuis le début de l’année 2024, le Sud-Kivu est devenu l’épicentre de l’épidémie de monkeypox en République Démocratique du Congo, avec plus de 4.780 cas notifiés, dont 31 décès. Sur les 34 zones de santé de la province, 29 sont déjà touchées, ce qui souligne l’urgence d’une mobilisation collective pour endiguer la maladie.
La lutte contre le monkeypox nécessite une vigilance accrue et une coopération entre la population et les autorités sanitaires. Ensemble, nous pouvons protéger nos communautés et sauver des vies.
Akilimali Christopher, Citoyen Journaliste